Valérie André fut la première femme à devenir général dans l'armée française. Née à Strasbourg et réfugiée à Clermont-Ferrand pendant la guerre 39-45, elle obtint son titre de docteur en médecine à la faculté de médecine de Paris en 1947. Également sportive et passionnée par l'aviation, elle fut brêvetée parachutiste en 1948, date à laquelle elle fit le choix de devenir médecin militaire. D'abord affectée en hôpital en Indochine, du fait qu'elle était parachutiste elle reçut une formation à la chirurgie de guerre et servit en Indochine et au Laos dans des zones qu'on ne pouvait atteindre que par parachutage. Elle interrompit son séjour extrême oriental pour aller se former en France au pilotage d'hélicoptère, et se consacra à son retour en Indochine aux premiers soins, à la mise en condition et à l'évacuation par hélicoptère des blessés demandant des soins urgents. Elle réalisa 129 évacutations sanitaires, transportant 165 blessés. Pendant la guerre d'Algérie, elle fut affectée à la base aérienne de Boufarik, près d'Alger, et au Sahara à Reghaïa. Elle réalisa plus de 350 missions de sauvetage. En deuxième section, le médecin général inspecteur Valérie André se consacra à la promotion des femmes dans l'armée et participa à la fondation de l'Académie de l'air et de l'espace de Toulouse.
Valérie André est grand croix de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du mérite.